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COULEURS / COLORS


MES COULEURS


Quand j’en aurai assez
De voir les gens travailler
De voir les hommes qui meurent
De voir les meres qui pleurent
Alors
Partout je mettrais mes couleurs

Du bleu sur la mer
Du vert dans le ciel
Du rouge sur le soleil
Du violet sur les terres

Quand j’en aurai assez
D’entendre le bruit des guerres
D’entendre les héros félicités
D’entendre le bruit du fer
Alors
Partout je mettrais mes couleurs

Du jaune pour les mineurs
Du brun pour les maçons
Du bronze pour les vendeurs
Du carmin pour les patrons

Mais j’en ai assez
Assez du bruit des villes
De la radio de sa télé
De l’argent et de l’or qui brille
Alors
Sur tout je peins mes couleurs

De l’indigo sur vos murs
Du blanc sur vos voitures
De l’argenté sur vos usines
Du diamenté dans vos cuisines

Et partout le soleil luit
Rouge et vert
Bleu et blanc
Et l’azur est mon ciel de lit
Terre et mer
Feu et sang

 

 


MY COLORS


When I would be fed up
To see people working
To see men who die
To see mothers who cry
Then
Everywhere I would put my colors

bruise on the sea
green in the sky
red on the sun
purple on earths

When I would be fed up
To hear the noise of wars
To hear heroes happiness
To hear the noise of iron
Then
Everywhere I would put my colors

yellow for miners
brown for masons
bronze for sellers
carmine for bosses

But I have enough
Enough the noise of cities
Of the radio of television
Of money and gold that shine
Then
On all I paint my colors

indigo on your walls
white on your cars
silvery on your factories
diamenté in your kitchens

And everywhere the sun gleams
Red and green
Blue and white
And the azure is my bed ‘s sky
Earth and sea
Fire and blood


Yfig  
 
 
Oyez oyez gente damoiselle
Oyez oyez genty damoiseau

Je conte au jour d’huy le récit de mon émoy
Ayant vu la Beauté que tant d’ans recherchoy
Grâce et féminité miel et sensualité
Tout ce dont j’ai revé sans oncques l’espéré

A ses courbes légeres au miel de sa peau
A ses boucles ocrées a ses levres rosées
A son visage ensoleillé ses bras rameaux
Mes yeux trahissent le trouble de mes embrasées

Je voudroy estre guerrier preux chevalier
J’iroy au bout de monde chevauchant destrier
Affrontant Thanatos combattant mille armées
J’avanceroy sans halte jusqu’a la retrouver

Pour elle je construiroy un palais admirable
Sur son sein parfumé déposeroy mon âme
Sur ses cuisses alabastres mes levres de flamme
A la margelle de son puits mon ithyphalle

Mon corps couvrant le sien je serai bouclier
Aux nuisances cosmiques aux Dieux Olympiques
Ma lippe a ses paupieres closes héliotropiques
Mes fantasmes célés donneroy les secrets

 


Yfig sur son fier destrier